22
Avril
2020
Interview Boutique Paradis
Malgré l'actualité chargée, nous avons pu interviewer Jean-Charles Baldur, gérant du site de livraison de fleurs Boutique Paradis, à Lausanne, dans le canton de Vaud.
- Comment avez-vous géré la transition numérique de votre société?
JB: Nous n'étions pas prédisposés à vendre des fleurs sur internet lorsque nous avons commencé notre activité à la fin de années 90. Mais avec le temps, nous nous sommes rendu compte que nous pourrions utiliser les nouvelles technologies à notre avantage: rapidité de livraison, moins de paperasse, et de nouvelles opportunités de visibilité. - Comment est-ce que cette transition numérique a amélioré votre offre?
JB: Nous proposons maintenant à nos clients de choisir un bouquet directement sur notre site internet. Lors d'une commande, ils peuvent recevoir une confirmation de livraison en temps réel. Nous pouvons communiquer plus facilement avec nos clients via notre site internet, et nos clients n'ont plus besoin de se déplacer pour choisir leurs fleurs. - Quelles évolutions souhaitez-vous mettre en place à l'avenir?
JB: Nous souhaitons donner la possibilité à nos clients de planifier l'envoi de bouquets de fleurs à l'avance, par exemple mensuellement, à un ou plusieurs destinataires de leur choix. Nous souhaitons également photographier le bouquet avant son envoi, et envoyer le cliché au client qui l'a commandé, afin qu'il puisse voir par lui-même la qualité des fleurs. Je pense que cette possibilité de vérifier son achat est très importante. - Quelles sont vos ressources en terme de marketing?
JB: Une petite société comme la nôtre a relativement peu de moyens en terme de marketing de masse, c'est-à-dire radio ou télévision. Sur internet, nous avons la possibilité d'optimiser notre visibilité sous Google. Les réseaux sociaux sont également un très bon vecteur pour présenter notre activité, montrer à nos clients ce que nous faisons réellement. Je crois fermement que l'avenir réserve de très bonnes surprises aux commerces locaux, car les gens ont besoin de retrouver un contact avec un commerce de proximité. Et les fleuristes sont l'une des professions les plus locales qui soient, malgré toutes les évolutions technologiques.